Le nom du camping vient de la présence de l’arbre du même nom.

Ce matin, visite de la propriété, avec la gestion de l’eau – les cultures et l’architecture – les constructions.
Il y a 15 ans, les propriétaires ont acheté la propriété, amoureux du séchoir à tabac.
Julia, architecte, a dessiné les plans en intégrant les bâtiments existants.






Le terrain était un pâturage pour le bétail, avec quelques arbres, de l’herbe et un sol piétiné par les vaches depuis des dizaines d’années, voire des siècles.
Leur ambition est de produire des plantes pour se nourrir, en faisant de la permaculture et de la syntropie.
Au cours la visite, Joep nous explique le traitement des eaux de pluie, et le recyclage des eaux utilisées. On ne les baptise pas « usées » parce qu’elles vont servir à nouveau.
Le traitement des eaux est basé sur une succession de décantations et filtrations physiques (sable, argile) et biologiques (plateau de plantes). Au final, l’eau est utilisée pour le lavage (WC, douche, linge). Un filtre additionnel permet de la rendre potable.

La permaculture permet de piéger l’eau avant qu’elle ne s’écoule dans la rivière. Des micros bassins de rétention (1 m de diamètre environ) sont disposés dans la propriété. Des paillis sont mis en place pour éviter l’évaporation.
La syntropie est un principe d’abondance de plantes, en quantité et en variétés. L’objectif est de créer une « jungle » dans laquelle chaque plante va trouver sa place et va permettre aux autres de croître.
Pour accélérer la croissance, on taille les plantes.
La syntropie est le contraire de la monoculture, le contraire du jardin potager avec des rangs de plantes bien séparés les uns des autres.
En France, au Bec Hellouin, une ferme fonctionne sur ce principe. Elle est citée dans le film « Demain ». Voir plus de détails en cliquant ici.



Julia et Joep ont aussi construit une maison près de chez eux, pour des amis.







