Nous restons à Puerto San Julian. Trottinette est à l’abri des vents, nous sommes tranquilles.
Matinée consacrée à la visite du Naó Victoria, fidèle réplique du bateau avec lequel Magellan a accosté ici, le 31 mars 1520, afin de passer l’hiver austral pendant son tour du monde.
La guide nous fait un exposé très intéressant de la vie à bord, du vécu de Magellan et de son expédition.
C’est à cette époque que cette partie d’Argentine a été nommée Patagonie, suite aux travaux de Antonio Pugafetta, marin et chroniqueur sous les ordres de Magellan, en apercevant les Sud-Amérindiens, les Tehuelches, aux grandes ossatures et grands pieds : Patos en espagnol.
Dans l’après-midi nous allons visiter le musée régional et des pionniers Rosa Novak.
Installé dans une maison de style magellanique originaire des années 30, il a été créé en 1972.
Dans une salle « le bois de la Santiago », le plus petit des bateaux qui formait la flotte de Magellan.
Christian notre guide était heureux de nous faire découvrir les richesses régionales.
Retour au camping-car
En bas à gauche, donc au nord, c’est le Rio de la Plata. De nos jours, il y a Buenos Aires et Montevideo.
En haut, donc au sud, Magellan n’a pas exploré. Il n’a pas su que le Cap Horn n’est pas loin.
Les Tehuelches étaient-ils des géants ou les Européens des nains ? 🧐
Les deux ! Mon colonel.
Les espagnols étaient petits et les tehuelches (nomades) particulièrement « baraqués »