Après une nuit très calme sans vent, nous rejoignons Comodoro-Rivadavia, distante de 150 kilomètres par la ruta 3.
Nous retrouvons la monotonie des paysages de steppe faisant suite aux paysages de pampa plus haut.
Nous ne rencontrons que des camions dans les deux sens.
Arrivés à Comodoro, grosse ville portuaire et pétrolière du sud
- nous passons déposer notre linge dans une lavanderia
- nous allons remplir la bouteille de gaz uruguayenne qui nous a lâché hier soir au milieu de nulle part
- nous allons faire des courses à l’Anonima
- Brigitte va chez le coiffeur.
La ville, d’environ 165000 habitants, fut fondée en 1901. Elle a connu une grande prospérité à partir de 1907, lorsque les forages effectués en vue de trouver de l’eau rencontrèrent du pétrole !!
L’après-midi touche à sa fin.
Nous allons bivouaquer en front de mer, près de l’hôpital sur un petit parking devant une chapelle.
La marée est haute et les vagues viennent se briser contre la digue en l’éclaboussant très franchement.
Nous regardons le spectacle fascinés par la violence des vagues.
Nous dînons dans un restaurant tout proche, d’une pizza façon argentine : une pâte toute prête avec quelques ingrédients dessus et réchauffés quelques temps avant d’être servie.
Le serveur nous a conseillé de prendre une pizza pour 2 car elles sont grandes.
En effet, il nous amène une pizza avec deux garnitures différentes. Nous n’en mangerons qu’une moitié et repartirons avec un paquet. Ça ne vaut pas les bonnes pizzas de la Tour de Pizz chez nous.