Nous décidons de faire le tour de l’île par le sud, à contresens des bus touristiques.
La route – une piste en ripio – longe deux salines : une grande et une petite, aux reflets roses de la saumure.
Nous traversons de vastes étendues faites d’estancias et de prairies arides.
Sur ces terres vivent en harmonie guanacos, moutons, vaches et chevaux.
Après le déjeuner, nous continuons la route côtière surplombant la falaise – comme au Cap Gris Nez sur la mer du Nord.
A un moment, la courte distance du bord nous fait nous arrêter pour aller « zyeuter » ce qui s’y passe.
En contrebas, des colonies d’éléphants de mer se prélassent au soleil, en bord de mer.
Comme nous étions arrêtés, d’autres voitures font de même, et nous prêtons nos jumelles pour le grand plaisir de chacun.
Continuant la route, nous arrivons sur Caleta Valdes, site de Punta Cantor, et descendons admirer d’autres colonies d’éléphants de mer, des mâles avec leur harem et les petits.
Tout ce beau monde dore au soleil en s’envoyant des cailloux sur le corps comme les vaches se battent le corps avec la queue pour écarter les mouches.
Nous poursuivons la route vers un autre site, 5 kilomètres plus loin et là : une colonie de pingouins de Magellan.
Les mâles venant d’arriver pour préparer le nid – le même chaque année – les femelles arrivant en octobre, pondent les œufs, les petits naissent en novembre et tous repartent en avril vers les mers australes.
Nous sommes émus de voir ces animaux.
Nous reprenons la route et nous décidons de rentrer au camping, sans aller vers le Puerto Norte où nous pourrions voir encore des éléphants de mer. Pas d’orques en ce moment trop tôt en saison, ceux-ci chassant les bébés phoques,otaries!
Nous passons la nuit au camping, avec d’autres dont un autrichien et un couple néerlandais parti pour un an sur les routes d’Amérique entre Ushuaya et l’Alaska!
après les vues de la nature, maintenant nous visionnons la vie animal.
Bonne route