Nuit très calme!
Nous cherchons à faire remplir la bouteille de gaz que nous avons changée hier soir. Pas possible dans les 2 dépôts visités ! Nous devons attendre d’être à San Antonio del Oeste pour cela. Dur dur les remplissages.
Nous partons vers Balneario El Condor, à 30 kilomètres de là, petite station balnéaire sur les bords de l’Atlantique réputée pour sa colonie de perroquets canyoniers unique au monde.
Nous nous garons près du phare et du monument des Malouines.
Sur la route, nous voyons beaucoup de panneaux « Malvinas son argentinas », signifiant que le problème des Malouines est encore ouvert, comme une déchirure pour l’Argentine. Ici, c’est un mémorial.
Nous sommes en haut de la falaise et prudemment nous nous avançons pour voir la mer. Là, une nuée d’oiseaux s’envolent avec des cris perçants. Merveilleux!!
Nous restons un moment à les photographier en vol ou sur la falaise en contrebas!
Soudain un appel d’un policier derrière nous, nous signifiant que nous ne pouvons rester là, nous fait rebrousser chemin. Nous discutons avec lui : il nous parle de risques d’éboulement de la falaise et surtout il ne faut pas les approcher de trop près pour le risque de grippe aviaire!
Nous passons un moment à échanger sur notre voyage.
Nous retournons au village et nous garons sur le front de mer.
Profitant de la marée basse, nous allons marcher jusqu’à la falaise et Bruno se fait plaisir avec son appareil photo : il mitraille !!
De retour auprès de Trottinette, nous décidons de bivouaquer sur place.
Le ciel est gris et nous avons l’impression d’être sur les plages du Nord désertes en fin d’hiver.
Dans l’après-midi, en nous baladant, nous rencontrons deux jeunes garçons à vélo qui nous parlent si vite que nous ne comprenons rien. Ils calment le jeu et nous pouvons échanger un peu, après que nous leur ayons dit que nous étions Français. Ils n’apprennent pas le français à l’école mais nous parlent de M’Bappé, de la Tour Eiffel…
Étonnés devant le récit du voyage, ils nous assaillent de questions. Nous les laissons après un échange de « oui et merci » dans nos deux langues. Peu de temps après, nous les voyons revenir pour faire un selfie avec nous!! C’est super. Ils repartent tout heureux.
Nous rentrons au camping car. La pluie nous surprend sur le chemin, elle va durer toute la nuit.
Couleurs de ces oiseaux extraordinaires !!!
Cela me fait penser à la chanson de Gilbert Bécaud. qui parlait de petits oiseaux de toutes les couleurs ….mais cela ne nous rajeunit pas !
Continuez à nous en faire voir de toutes les couleurs !
Bises
Martine
bonjour,
que de belles couleurs de ces perroquets canyoniers.
merci de nous faire voyager
Biz
B et B