Sans réseau ni wifi sur le camping, nous profitons de notre retour dans le village de Serrezuela pour appeler Victor, notre petit fils qui fête ses 8 ans🎂
Ce village possède une gare désaffectée. Les rails ont même servi à faire des barrières.
Nous continuons notre voyage vers Cordoba.
Dans les champs, des oliveraies et sur les bords de route des échoppes qui vendent « aceito de Oliva ». Pas pour nous, nous venons d’en acheter à Salta. 😕
Plus nous nous en rapprochons, plus la circulation devient dense. Cela change la conduite qui, de monotone, devient fatigante.
Dans la nature aussi nous notons des changements. La végétation est plus haute et touffue. Les arbres verdissent : le printemps est là.
Les villages se suivent. L’habitat est plus fini. Nous retrouvons l’ambiance «européenne ou internationale
Arrivés à Cordoba, nous nous rendons chez Gibert-Car (merci iOverlander!), un fabricant de camping-car pour une fuite d’eau constatée sur l’arrière de Trottinette.
Depuis Sucre, il y a un écoulement d’eau sur un raccord de panneaux. Si l’eau sort, c’est qu’elle entre quelque part. Les techniciens refont plusieurs joints suspects. Par contre, nous ne touchons pas à celui qui permet à l’eau de sortir. Nous verrons ainsi dans quelques semaines si le problème est résolu.
Ils me disent qu’il ne faut pas mouiller les joints pendant 24h. La météo ne prévoit pas de pluie. Malheureusement, vers 21h, la pluie se met à tomber. Nous ne pouvons rien faire pour protéger les nouveaux joints. « Alea jacta est! », comme disait César !
Après cela, nous allons nous stationner en centre ville, près de l’office de police.
Dans la fin d’après-midi, nous partons à pied en reconnaissance des lieux.
Nous atteignons la plaza San Martin et le quartier historique de la ville.
Nous nous renseignons à l’office de tourisme pour connaître les possibilités de visites guidées. Nous restons sur notre première idée : le Free Walking Tour, proposé par des étudiants à 11 h.
Au retour, de nuit, nous nous perdons : nos deux téléphones n’ont plus de batteries et nous n’arrivons pas à nous repérer sur le plan que l’office de tourisme nous a donné. Nous n’avions pas d’adresse du lieu du parking, si ce n’est sur iOverlander ! Comment faire sans téléphone ?
Bruno aperçoit un poste de police et s’y rend en disant « estamos perdidos ». La policière nous offre la possibilité de recharger un de nos téléphones et appelle une collègue. Quand nous pouvons nous situer grâce au point iOverlander, elle nous raccompagne au camping-car qui en fait était à 100m du poste!!
Ouf nous avions retrouvé notre Trottinette et notre home !!
Ah ah ! Ça me fait penser à une expérience roumaine s’il y a fort longtemps !
Estamos perditos ça veut bien dire que vous êtes égarés ? En Roumanie j’avais formulé mon égarement en roumanisant mon français et on m’avait expliqué que ça voulait dire que j’étais confuse, pas égarée…
Comme quoi un bon vieux plan papier, ça peut toujours servir !
Ça me rappelle une expérience similaire au Pérou où ,parties avec la prof faire du shopping,pas de téléphone,d’adresse, même de nom de l’hôtel : nous avons tourné pendant deux heures et la nuit commençait… Finalement nous étions aussi à 5 minutes de notre base!
Martine
Mais encore faut-il réussir à se localiser sur le plan schématisé donné par l’office de tourisme !
Ouf ! Vous avez trouvé une solution pour retrouver votre maison ! J’imagine votre frayeur ! 🙂
N’avez-vous pas de batterie auxiliaire, pour pouvoir recharger votre téléphone dans n’importe quelle situation ? La notre nous aide beaucoup !
A bientôt, bisous
Exceptionnellement, nous n’avions pas pris le sac à dos. La batterie de secours est dans ce sac !
Loi de Murphy 😱