Nous continuons notre route et nous arrêtons pour déjeuner devant l’église d’un village, pour profiter de l’ombre. Il fait 27°C.
Descendus de la montagne, nous sommes dans la vallée toute droite, jusqu’à ce que la route attaque la montée de Potosi. Que de chiens errants !!
Nous accrochons un nouveau record d’altitude à notre palmarès!
Aux abords de la ville, nous passons devant le site des mines du Cerro Rico qui ont fait la réputation du lieu depuis le 16ème siècle. Toujours exploitée de nos jours!
Une des légendes locales raconte qu’une veine d’argent fut trouvée par un éleveur de lamas, Diego Huallpa, en 1545. Parti à la recherche d’une de ses bêtes qui se serait perdue sur le flanc du Cerro Rico, une forte bourrasque de vent l’aurait obligé à se raccrocher à un buisson qui se déracina, laissant ainsi apparaître une pépite d’argent. La nouvelle richesse de ce dernier parvint à l’oreille d’un conquistador, qui s’attribua la trouvaille de ce métal dans la montagne.
Vous l’aurez compris, Potosi contenait un véritable trésor renfermé au cœur du Cerro Rico. La « montagne riche » dominant cette petite bourgade rurale du haut de ses 4782m, abritait ce qui deviendra un des plus grands filons d’argent du Nouveau Monde !
Quelle effervescence et aussi quelle poussière !! La ville est étagée sur les flancs de la montagne. Heureusement, nous avions les coordonnées GPS du lieu où nous voulions nous garer afin d’être à l’abri de cette fourmilière.
il me semble que c’est à Potosi que Rémi a séjourné avec les compagnons sur une sujétion de Guillaume Langlois qui avait séjourné dans cette ville quand il était séminariste.
Bonne continuation
Christine