Pendant qu’il préparait Trottinette pour la suite, Bruno est interpellé par un résident intéressé par le véhicule et la cellule, pensant que nous étions argentíns. Les plaques d’immatriculation se ressemblent fortement.
Ils discutent en espagnol tranquillement. Puis arrive son épouse et sa fille qui déambulaient dans le coin. Et elle de me dire « es su sueño! » (c’est son rêve). lls nous quittent et peu de temps après, il revient nous offrir un carton de biscuits individuels, genre Prince au dulce de leche. Surpris, nous le remercions chaleureusement.
Et nous reprenons la route en franchissant le pont sur le Paraña qui relie la ville à Resistancia, à la frontière du Chaco.
Nous y faisons le plein d’essence en prévision de la suite de la route rectiligne et monotone, avec très peu de village.
Chemin faisant, sur le bord de la route nous sommes intrigués par tous ces petits paquets blancs.
Puis par ces camions.
Et enfin nous découvrons ce champ de… coton !!
Et oui le Chaco produit du coton et du riz!
Nous déjeunons dans un petit village au bord d’un étang.
Un habitant vient nous glisser un prospectus électoral! En effet sur la route nous avons remarqué beaucoup d’affiches pour l’élection du gouverneur ou pour l’intendant. Ici aussi, il semble que la parité soit de mise!! Par contre, nous ne connaissons pas la date.
Dernière curiosité sur la route :
Nous bivouaquons le soir au bord de la route près d’une maison. Nous avons demandé la permission de stationner. Pas de problème. Par contre pas de réseau.
Nous avons parcouru plus de 300 km sur une belle route.