Historique
Informations générales
Nuit très calme. Ce matin, le thermomètre affiche 6°C.
Un petit tour en ville et nous nous dirigeons vers les ruines des mines d’or, quelques kilomètres plus loin.
Le site principal de 1867, érigé en musée, offre un aperçu des jours passés.
En 1880, la Compagnie Française des Mines d’Or de l’Uruguay le modernise en construisant le barrage, les ateliers, la maison de la direction et un laboratoire d’extraction de l’or avec le mercure. Environ 1000 personnes habitaient sur le site ! Tout ceci est à l’état de ruine. Nous visitons seuls, aidés par des panneaux explicatifs en espagnol, portugais et anglais.
Bruno est intéressé par toute cette technologie qui lui rappelle sa vie professionnelle.
Nous continuons la route en direction de Tacuarembo, distante de 40 km. Des collines avec le sommet plat à l’horizon transforment le paysage. On se croirait devant certaines images du farwest américain.
Encore un péage ! Tout va bien avec le badge.
Tacaruembo, une ville de taille raisonnable, la plus grande que nous ayons vue depuis Punta del Este sur la côte.
C’est dimanche et tout est fermé. Une braderie est installée sur une avenue et les badauds sont nombreux. Nous trouvons à faire notre ravitaillement dans une petite supérette et décidons de poursuivre la route jusque Ipora, un peu au nord de la ville.
Nous stationnons près du lac, entouré de forêts, de sentiers pédestres et d’aires de barbecue. Nous positionnons le camping-car pour chauffer l’intérieur (il ne fait que 15°C dehors).
Un drapeau flotte fièrement du haut d’un éperon rocheux au-dessus du lac, un hommage à Jose Gervasio Artigas, le héros national de l’Uruguay.
Nous y ferons une balade puis un tour du lac dans l’après-midi.
Beaucoup de familles viennent s’installer pour profiter de la vue et du soleil. Que de motos bruyantes aussi !😕 Un moto-cross a lieu de l’autre coté de la colline.
Nous restons seuls sur le site pour la nuit.