Cette nuit, malgré notre positionnement, nous avons senti les bourrasques de vent !
Ce matin, nous apercevons deux autres camping-cars garés autour de nous, à bonne distance. Ça fait du bien de les voir, ce sont des uruguayens.
Nous repartons en ville pour : la banque, le wifi et faire le plein d’eau !
La banque n’ouvre qu’à 13h !
On trouve un wifi en passant devant un magasin d’alimentation.
L’eau : iOverlander nous indique la station OSE où nous pouvons nous servir gratuitement comme dans toutes les stations OSE en Uruguay. OSE est une station d’épuration. La charge se fait au jerrican.
En attendant 13 h, nous allons nous garer au pied du phare et admirons la mer et ses rouleaux. Bruno estime le vent à Force 5/6.
Après-midi nous passons à la banque pour retirer du liquide et continuons en direction de La Paloma, distante d’une vingtaine de kilomètres.
En chemin, nous nous rendons dans une station de gaz Akodike, quelquefois qu’ils pourraient remplir notre bouteille française avec l’adaptateur acheté en France que Bruno a modifié il y a quelques jours. Visiblement, ce sont les seuls distributeurs qui ont l’adaptateur international-Amérique du sud.
Super ça marche!! 🤩 En un bon quart d’heure la bouteille est remplie de propane!! Nous voilà avec deux bouteilles. C’est plus sécurisant pour notre périple. 😄
Une particularité de la région : dans les villes, seule la voie principale est asphaltée ! Les voies secondaires sont en terre battue. Nous avions vu cela aussi en Roumanie en 2000!
La Paloma, La Pedrera deux stations touristiques désertes en cette période mais qui doivent être surpeuplées en été.
Un petit tour et nous continuons le chemin en direction de Cabo Polonio, Parc national depuis 2009.
Nous nous garons à l’emplacement pour motorhome et nous rendons au centre d’accueil, aidés par deux jeunes que nous avions arrêtés sur un chemin proche.
La visite se fait à pied, après y avoir été transporté en bus 4×4.
Cabo Polonio est un minuscule village de pêcheurs sans électricité, ou fournie par des générateurs ou énergie éolienne et solaire.
Nous y passerons 2 heures à déambuler dans les ruelles et arrivons au phare. Là, en contrebas, une colonie d’otaries se prélassent au soleil. Nous en voyons d’autres batifoler dans la mer et sur l’île voisine.
Bruno, aidé de son téléobjectif, remarque que l’île en est couverte.
Nous rentrons par le même moyen, frigorifiés par le vent qui souffle de face dans le véhicule. Nous ne tardons pas à revenir au camping-car pour nous réchauffer, ce qui a pris du temps!!
Nous sommes heureux de cette visite.