Nous avons bien dormi et récupéré !
Ce matin le ciel est couvert, avec des nuages en hauteur.
Nous quittons le camping pour aller faire un tour au port : 2 ème en ce qui concerne les exportations de poisson, puis remontons vers l’église bâtie en 1800 par des marins bretons. La ville est jumelée avec Paimpol.
Aujourd’hui nous faisons le tour de la Péninsule de Snaefellsnes, littéralement « péninsule du mont enneigé » par la route 574.
En sortant de la ville nous nous arrêtons devant la cascade Kirkjufellsfoss … qui fait face à la montagne du même nom ! Petite balade sur les lieux pour avoir le meilleur point de vue.
Vient ensuite Ólafsvik et son église blanche construite en 1967. L’architecte ayant voulu lui donner un aspect de morue. A l’intérieur nous sommes surpris par la couleur bleue, l’élévation du chœur et les vitraux évoquant des filets de pêche.
Nous nous arrêtons à Hellisandur le temps de quelques photos de fresques sur les murs.
Nous entrons maintenant dans le Parc national de Snaefellsjökull au pied du volcan glacier que les nuages en hauteur nous cacheront tout au long de notre périple.
La route nous mène jusqu’à Skarösvik : plage de sable doré, rare en Islande, plantée sous d’impressionnantes falaises de lave noire.
Par la D579, piste difficile sur la droite, nous rejoignons le sémaphore de la péninsule d’Ondverdanes situé près d’un puits viking creusé au fond d’une tranchée.
Pause déjeuner sur place.
Plus au sud, nous nous arrêtons à Djúpalónssandur : sa plage de galets que les matelots devaient soulever à hauteur de poitrine pour démontrer leur force avant d’être engagés !!
Sentier dans le champ de lave Sur la plage
Le Nautilus et le capitaine Némo Fauteuils …
Sur la plage des débris métalliques d’un chalutier anglais échoué en 1948.
Poursuivant à pied par un chemin aménagé sur les falaises de lave vers la plage de Dirvik (ancien port du XVI au XIX ème siècle), Bruno aperçoit un aileron de requin dans la baie. Nous le suivrons quelques temps.
Petite halte au Visitor Center près du phare de Malariff et des deux très impressionnants piliers de 75 et 61 m de haut sculptés par la mer de Lóndrangar.
Notre route nous mène ensuite vers Helnar : son arche creusée dans la falaise.
Arnarstapi (Stapi, décrite par Jules Verne dans Voyage au centre de la terre) et son petit port entouré de falaises basaltiques où nichent des goélands.
Nous bivouaquons ce soir sur un parking en retrait de la route, à côté d’un relais téléphonique. Super vue, mais plein vent. Un camping-car hollandais nous y rejoint.