Sur le lieu de notre camping se trouve un Coral qui nous semble immense.
« En septembre, après avoir passé l’été à paître en liberté, disséminés à travers les hautes terres d’Islande, vient le moment pour les quelques 500 000 moutons que compte le pays, d’être réunis et reconduits par les éleveurs vers les bergeries, à pied ou à cheval. C’est le «góngur og réttir», une tradition forte de la culture islandaise où familles et amis, petits et grands, se réunissent partout dans le pays, lors d’un week-end unique ».
Aujourd’hui, nous terminons la visite des sites du Cercle d’or sur les thèmes Géo et Histoire.
Laugarvatn et son lac tranquille : nous y faisons une pause pour nous ravitailler au N1 sur la route. Puis nous allons nous promener près de la source chaude Fontana, aujourd’hui aménagée en piscine au bord du lac.
Continuant notre chemin sur la 36, nous nous arrêtons sur un parking près d’une plateforme aménagée au bord d’une faille.
Nous déjeunons sur place, avec autour de nous un ballet de voitures en tout genre qui font une halte photographique et repartent aussitôt.
Nous recherchons la faille d’ Almannagjá signifiant littéralement « la faille de tous les Hommes ». Elle est située sur le site de Pingvellir, dans le parc national du même nom. Site historique national majeur puisqu’elle a vu :
- en 930 la naissance de l’état libre islandais et de son Parlement, l’Alting
- le 17 juin 1944 le traité de l’indépendance du pays face au Danemark.
Ceci pour l’Histoire !
Et pour la Géo :
L’Almannagjá est une toute petite composante de la dorsale émergée en Islande sous la forme d’un rift.
L’Islande est située à cheval sur deux plaques tectoniques : la plaque eurasienne et la plaque américaine. Chaque année, les plaques bougent et s’écartent. On note en moyenne un écart de 2 cm par an.
A droite, l’Amérique. A gauche, l’Indo-Europe 
öxararfoss
Fin de notre visite du site classé UNESCO en 2004.
Nous décidons alors de rejoindre Blonduos dans le Nord – que nous avions laissé pour les Hautes Terres il y a 3 jours – par la piste 550 qui se faufile en plein désert de lave.
Nous apercevons le glacier du Langjökull sur la droite.
Nous croisons des Français, ardéchois , avec un autre type de cellule : Gazell. Nous avons plaisir à échanger sur nos parcours et nos habitacles.
Le brouillard complique la fin de notre périple, ne voyant parfois pas à plus de 5 m !
La piste enfin terminée nous traversons Husafell et son golf dans une région boisée pour nous poser à Reykholt sur le parking du village où deux églises se font face d’un côté et l’autre de la rue, l’ancienne et la nouvelle.
