Mercredi 13 février 2019 : Assaisse – Aoulouz

Réveil par le Muezzin à 6h. Normal! On est au cœur du village. 

Il ne fait pas chaud dehors : 4 degrés. 

Beaucoup de passages camions, voitures, Dockers, ânes et gens. C’est mercredi jour de souk. Nous y allons. 

Bien nous a pris de déménager hier. Nous aurions été au milieu des camions et camelots !! Comme une certaine fois en Sicile où nous nous sommes retrouvés au milieu du marché aux poissons. Quelques légumes et 2 pains plus tard nous revenons au camping car. Le soleil commence à réchauffer l’atmosphère. Nous préparons le pique-nique et partons en direction des gorges de Tislit. 

Beaucoup d’ânes sont garés derrière le village et d’autres arrivent encore portant homme ou femme et même enfants. 

Assaisse, son souk et son parking d’ânes
Gorges de Tislit

Arrivés à un carrefour nous nous interrogeons sur la voie à prendre. Sur le chemin derrière nous un petit gars arrive et semble nous montrer la bonne direction. Il va nous accompagner.  Difficile de faire conversation, lui en berbère et nous en français. Il est accompagné de loin par une dame sur son âne qui a coupé la route. Elle nous rejoint et nous invite pour le thé, non! Pour le couscous, non! Safran, non! Les gorges, oui!  Ils nous  suivent pendant un moment puis Mustapha, 9 ans, reste avec nous et nous guide. Il connaît le chemin comme sa poche. Nous le suivrons jusqu’aux gorges partageant nos noms. Pour lui, Brigitte de transforme en Rachid!! Il nous récite les chiffres en français jusque 20 et l’alphabet. Il est gai et super mignon. Il nous fait penser à Solal. 

Brigitte et Mustapha

Arrivés au gorges et à l’eau nous pique-niquons et lui offrons de partager le pain. Il refuse et joue à côté de nous. 

Quand Brigitte sort un paquet de mouchoirs en papier ses yeux brillent. Elle lui donne le paquet et le «choucrane » arrive de suite. Au retour nous trouvons quelques femmes qui attendent et l’interpellent. Nous refusons encore le thé. L’une d’elles réclame des dirhams pour le guide. Nous donnons les 10 dirhams que Brigitte lui avait proposé au début. Il semblait triste de nous quitter. 

Sur la route en remontant nous croisons un camping car qui a osé emprunter la piste jusqu’en haut du chemin des gorges! Un jeune couple belges avec une petite puce de 2 ans. Nous échangeons un moment avec lui. 

Rentrés au camping car après cette balade de 10km, il y a encore quelques ânes sur le parking mais le souk est terminé. Le calme revient. 

Un temps de repos s’impose. 

Après réflexion nous repartons vers la vallée. Nous stationnons en cours de route auprès d’un lac pour y passer la nuit. Nous sommes tous deux fatigués. 

Visiteuses du soir

Brigitte se couche épuisée à 21h30. 

Est-ce l’effet de l’altitude ?