Nous empruntons la N9, avec des vues superbes qui nous font nous arrêter souvent pour des photos. Arrêt au col de Tizi-N-Tinififft, d’autres camping-cars y sont déjà et surprise, nous retrouvons Marie-Claude et Alain Barassé du club R3CF, qui découvrent le Maroc eux aussi avec des amis camping-caristes. Embrassades, photos, etc …
Et nous repartons vers Aït-Benhaddou où nous retrouvons Alain et Ellen. Nous passerons le reste de la journée ensemble.
Visite du site inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Beaucoup de réalisateurs sont venus y tourner, ajoutant des éléments de décor encore présents : Gladiator, Astérix Mission Cléopatre, … Ce jour, l’équipe de tournage chinoise, rencontrée à Rabat, était en pleine action. Nous grimpons dans le ksar, encore habité par 3 familles, jusque l’agadir qui coiffe la colline.
En redescendant dans le bas du village, nous passons sur les lieux où furent tournées plusieurs scènes de Gladiator.
C’est un site aussi touristique que le Mont Saint-Michel avec ses attrape touristes dans les ruelles.
Sur le retour vers Ouarzazate, nous remarquons de la neige sur le sommet des montagnes au loin.
Nous passons devant les studios CLA-Studio et Atlas Corporation Studio.
Installés dans le camping municipal, nous partons tous les 4 pour découvrir la vieille ville.
Au détour d’une rue, des hommes assis préparent le thé et nous invitent à nous joindre à eux ! Nous apprenons qu’ils viennent d’enterrer un jeune de 18 ans décédé sur la route. Dans leur coutume, les familles, les amis viennent rendre visite aux hommes d’un coté et aux femmes dans la maison. On nous offre le couscous préparé par les femmes. Nous passons un long moment avec eux et échangeons sur leur mode de vie et coutumes. Ils parlent français, ce qui aide beaucoup. Avant de partir, nous saluons le père du défunt et les invités. Nous demandons pour aller remercier les femmes pour le couscous. Nous entrons dans la maison et découvrons un intérieur vaste et magnifique où les femmes sont attablées par petits groupes autour d’un couscous dans le patio. Des jeunes de la famille nous rejoignent et nous discutons avec elles de leurs études.
Nous apprenons que ce soir, la famille reçoit 200 hommes pour cet évènement. La cérémonie de deuil dure 3 jours.
Nous restons stupéfaits devant cette convivialité, cet accueil dans de telles circonstances. On ne ressent pas de tristesse, à part celle du père du jeune homme. « Il est au Paradis » nous dit-on. Nous rentrons en devisant tous les 4 sur ce temps que nous venons de vivre et que nous prenons comme un cadeau. Que de rencontres dans ce Maroc !