Un vent, à décorner des bœufs, nous empêche de déjeuner dehors. L’ambiance est particulière : tout le monde est terré dans son camping -car. La poussière s’infiltre partout. Pour le ménage, on verra plus tard. On garde tout fermé.
En allant au village pour le ravitaillement en fin de matinée, le vent ayant légèrement baissé, nous comprenons l’utilité du shech et du voile.
Bruno découvre qu’une roue est crevée. Renseignements pris auprès du gardien, un mécano viendra la chercher pour la réparer. Ce qui est fait pendant le temps de l’inauguration du festival dans l’hôtel tout proche. Ouf, nous aurions pu nous en apercevoir sur la route qui relie Mhamid à Zagora, 90 km de désert.
L’inauguration, en présence du gouverneur, prévue à 16h débute à 17h. Ici, il faut toujours compter avec l’heure marocaine de retard.
L’organisation tient compte de ce retard par la présence de musiciens sur la scène.
En sortant, nous avons droit à un groupe folklorique avec des marionnettes géantes, qui nous rappellent les géants des Flandres.
Ensuite, course de dromadaires dans l’oued. Ce n’est pas une course sur l’hippodrome. Les dromadaires vont où ils veulent, quand ils veulent !! C’est bon enfant et amusant.
Le soir, Brigitte tombe de sommeil, Bruno va seul au concert. Cette fois, tout est bien calé. Musique moderne marocaine.