Ce matin, nous retournons à la source chaude, en camping-car, dans l’espoir de retrouver le gilet de Brigitte.
Par les pistes, nous n’avions pas un 4×4, mais nous y sommes arrivés quand même, en étant prudent.
Nous en profitons pour passer un moment dans l’eau à 42°C. Du pur bonheur. C’est un lieu fréquenté par les familles locales.
En reprenant la piste, oh surprise, une forme beige sur le sol attire notre attention. Hourra ! Il est là ! Bruno est satisfait de son expédition. Brigitte avait déjà fait une croix sur le gilet.
Après quelques courses au Marjane de Guelmin, nous prenons la N1 en direction de Tan-Tan, nouveau point méridional de notre voyage, à 125 km. La route est un long ruban asphalté dans un désert de pierres, sans vie – pas même un dromadaire, ni une tente -, sans habitation, ni même une station essence. Ouf, nous avions pris nos précautions à Guelmin.
Arrivés à Tan-Tan, nous sommes accueillis par 2 dromadaires.
Il faudra sortir de Tan-Tan pour enfin voir des campements et quelques dromadaires.
Tan-Tan n’étant qu’une ville de étape sur la route de la Mauritanie, nous poursuivons jusque la mer, à El Ouatia (Tan-Tan Plage).
Au camping Equinox, ce soir nous sommes 3, dans une cour, à l’abri du vent, frais et fort. Derrière le mur : la mer.
Nous n’irons pas plus loin, vue la monotonie de la route. Et quand on lit les distances, c’est loin l’arrivée !
