Lever 8h, le soleil brille. Journée repos pour le camping-car : les guides organisent la montée au cratère principal de l’Etna. Ouf ! Même si Brigitte a un peu peur de la montée, comme dab !
Le parking se remplit d’autocars. On se croirait au départ pour l’Aiguille du Midi à Chamonix.
10h30, bien couverts, équipés de chaussures de marche et bâtons, pique-nique, fin prêts, nous suivons les guides.
Nous prenons les télécabines pour passer de 1900 à 2500 m, puis bus 4×4 pour atteindre 2900 m.
Ensuite, nous sommes séparés en 2 groupes de 15 personnes, les guides parlant anglais ou français. Le nôtre sera Antonio. Nous voilà partis pour atteindre 3300 m dans les scories et la neige. La neige de novembre a été recouverte par une éruption en décembre. Elle est bien là, sous 10 cm de cendres. Les plaques de neige apparentes sont plus récentes.
Début de grimpe correct, puis la montée devient sérieuse et Brigitte tire la langue. Elle est bonne dernière, suivant Bruno.
Il faut dire que nous sommes les anciens du groupe, les autres ayant entre 20 et 45 ans. De plus, les nuages et un fort vent de face nous prennent pour la fin de course. Dur dur ! Le guide est sympa et attend que tout le monde soit arrivé aux étapes explicatives.
13h, nous y voilà.
Dans les nuages, nous découvrons le cratère et ses fumées. Le vent souffle, nous tournons autour du cratère de 800 m de diamètre et nous nous retrouvons dans la fumée, le soufre nous prend à la gorge.
Les nuages dégagent et nous avons devant nous la gueule du monstre tout fumant.
Retour en descente, mode « pierrier ». Certains courent, Brigitte est devant, cette fois. C’est Bruno qui souffre des chevilles…
Arrêt pique-nique dans le cratère de 2002, à l’abri du vent. Puis, découverte d’un chenal de 7 m de haut où la lave est passée en 2012.
Ce qui surprend, c’est que l’Etna est toujours actif ; les cratères anciens sont bouchés par la lave refroidie. De nouveaux se forment à d’autres endroits, crachant cendres, pierres ou lave. Brigitte compare ça à une crise de furonculose.
Nous descendrons jusqu’aux télécabines et nous serons de retour pour 16h, harassés mais heureux de cette instructive journée. Nous apprécions la douche chaude, dans le camping-car, sur place.
Nouvelle nuit sur le parking du refuge.
Quel courage ! Bravo !!! Vous en avez de la chance !