Mercredi 27 avril : Syracuse – Sapienza

Ce matin, réveil pour tous deux vers 6h. Ah non ! Encore un peu de repos. On tient jusque 7h30.
Profitant du site, nous faisons une grande lessive que nous ferons sécher sur un fil tendu entre 2 arbres derrière le camping-car.
Nous reprenons la navette pour arpenter l’île d’Ortygie, reliée à la terre par 3 ponts. C’est la partie la plus historique de la ville.
1er berceau de la civilisation grecque en Sicile, Syracuse fondée en 734 avant JC par des colons venus de Corinthe qui conquirent Ortygie en premier. C’est ainsi que l’île devint le premier quartier de la ville. Il s’y mêle des influences grecques, normandes, aragonaises et baroques.
Le Duomo, magnifique, à la fois mosquée et cathédrale, surprenant.

A ses côtés, une église dédiée à sainte Lucie, patronne de la ville. Nous y contemplons un tableau du Caravage « Enterrement de Sainte Lucie ».
Nos pas nous mènent vers la fontaine Aretusa, source d’eau douce, à l’ombre de papyrus, à quelques mètres de la mer.

Puis nous cheminons le long de la mer et sommes attentifs aux personnes qu’il se font bronzer sur la plage ; nous souvenant d’une conversation avec des parisiens rencontrés dans la navette hier soir : ils disaient s’être baignés et que lamer était bonne. Nous y reviendrons cet après-midi.
Nous visitons un musée de pupi (marionnettes), spécialité de Syracuse.

Retour par la maison natale d’Archimède et les ruines du temple d’Apollon.

La navette nous ramène pour 13h30. Déjeuner de tomates et mozzarella, très bonnes.
Pendant que Bruno met en ligne le blog, Brigitte dort profondément.
16h. Il est temps de quitter le site, services faits. Nous oublions la baignade, le ciel est couvert et le vent s’est levé.
Passage devant le site du temple grec, mais on est repus. Stop.
Nous décidons d’aller à Catane, 2ème ville de Sicile.
Le parking est prévu en centre-ville, près des carabinieri. En fait, la circulation est très dense. Le parking, enfin trouvé est complet. Bruno essaie d’aller vers un camping à l’extérieur, mais nous renonçons tant c’est compliqué et fatiguant.
Bruno n’est pas rassuré. Nous décidons donc d’oublier Catane et de monter vers l’Etna.
Quel bonheur de se sortir de tous ces embouteillages sur la route grimpant vers le refuge de Sapienza que nous atteignons vers 19h30.

Nous serons 2 camping-cars ce soir sur le parking. Il fait 9°C. Les polaires sont réenfilées.
La montée s’est faite dans un paysage surprenant : des amoncellements de roches poreuses telles des scories et de gros blocs noirs de basalte.
Sur la route, nous avons acheté fraises, melon, fenouil au cul d’un camion, le tout pour 5 €.