Lever 7h en pleine forme. Le soleil brille dans un ciel bleu.
Après le petit déjeuner, nous nous déplaçons vers le port pour faire le grand ménage car le sable est partout. Puis direction Syracuse en passant par Noto (Unesco).
Noto est une ville complètement reconstruite après le séisme de 1693. 3 rues principales parallèles :
- celle du haut, Cavour, pour les nobles
- celle du milieu, Victore Emmanuelle, pour le clergé
- celle du bas, Roma, pour le peuple
Les monuments ont été ravalés récemment. Cela nous surprend. La ville nous semble très propre, mais les rues pour y accéder sont très étroites.
Repas sandwich avec des tomates à 1,50€/kg trouvées sur le retour.
Nous suivrons la route du bord de mer en direction de Syracuse.
Petit tour le long du port pour trouver de l’eau, mais sans succès. Nous décidons de nous rendre dans un parking au nord de la ville dont on nous a parlé hier soir. 22€ pour 24 heures, tous services, pas de wifi mais bus navette pour se rendre en ville, dans l’île d’Ortygie où l’histoire et les styles se bousculent, lit-on dans le Guide du routard.
Nous y allons en soirée pour les illuminations.
En parcourant la Sicile, nous faisons quelques constats :
- c’est sale, des papiers et déchets partout
- pas de robinets d’eau à disposition, ni en borne publique, ni en station-service
- et dans un pays où le soleil brille autant, très peu de panneaux solaires sur les maisons. Quelques rares champs de panneaux photovoltaïques, quelques éoliennes
- des champs entiers de serres en plastique …
- les fruits, légumes, le pain et autres denrées sont mis dans des sacs en papier puis dans des sacs en plastique.
Bref, il y a du boulot pour un environnement écologique et durable !
Ici, pas de norme :
- enfants sur les genoux en voiture
- on se gare n’importe où et n’importe comment
- non-respect du stop
- les lignes blanches ne servent qu’à délimiter la chaussée
- la priorité à droite est facultative.
De ce fait, chacun est attentif à l’autre et tout « va bene ! »
J’avais vu un reportage expliquant que les sacs plastiques italiens étaient biodégradables, fabriqués à base de chardon et que les habitants y mettaient leur compost. Peut-être pas en Sicile du coup ?