Décidément, pas de chance.
Bruno dort avec les boules Quies car il y a un peu de passage.
2h30 Brigitte est réveillée par un bruit de moteur, genre compresseur, ah non ! pas encore le marché !
Levée en essayant de ne pas réveiller Bruno, elle aperçoit un camion style curage d’égouts garé sur la placette. Ouf ! Il finit son travail et s’en va. Re dodo. 1/2 h après il revient. Elle réveille Bruno qui confirme l’action et dépités nous partons nous garer ailleurs sur une autre placette à 1 km.
Bruno se rendort tout de go, Brigitte lit un peu et s’endort avec le bruit des vagues qui lui rappellent le temps de récupération en fin de séance de gym.
Lever 8h. Bonne nuit malgré tout. Vive les boules Quies!!
Aujourd’hui direction le centre de l’île.
Nous voyageons entre collines et vallées par des successions de ponts. La campagne semble plastifiée par endroit, serres ou protections de vergers ou vignes.
En arrivant à Caltanissetta nous passons devant une zone militaire dont sortent de nombreuses personnes noires. Nous pensons de suite aux réfugiés arrivés par bateau. Nous y avions déjà été sensibilisés lors de nos emplettes à Trapani, un jeune homme attendait à l’entrée du magasin proposant ses services à la sortie de celui-ci pour porter les paquets.
Petit tour dans la ville connue pour son passé minier de soufre et pour sa liqueur : Amaro averna que Bruno utilisait pour les glaces chez Miko.
Direction Enna avec de grandes frayeurs pour Brigitte quand la route monte et en haut descente à pic en 1ère petite sur une seule voie. Elle se revoyait en haut du télésiège à Méribel dans ses premiers temps à ski. Ouh quelle frayeur!!
Bref, nous arrivons à Enna ville perchée à 1000 m d’altitude, célèbre par son château de Lombardie. Nous nous installons sur le parking au pied de celui-ci et décidons d’y rester la nuit.
Après la sieste visite du site et photo de l’Etna qui est malheureusement un peu dans la brume.