Mauvaise nuit pour Brigitte, probablement due à l’altitude.
Réveil à 7h par le passage de motos. Quand nous ouvrons les volets, nous sommes au milieu de lamas et d’alpagas.
Les lamas ont le cou vertical et un museau pointu, les alpagas ont une tête de bébé joufflu car un museau plus court.
Nous reprenons l’ascension vers les montagnes colorées. Conformément aux dires des locaux, la route est coupée peu après notre bivouac. Ils sont entrain de refaire des conduites pour évacuer les eaux pluviales. La piste est éventrée. Les ouvriers sont entrain de poser des troncs de bambou pour passer au dessus du béton en cours de séchage.
Comme d’habitude, un peu d’attente.
Arrivés au parking final, le gardien nous demande nos billets d’entrée. Pas de billets. Effectivement, en montant hier, nous avons vu des barrières ouvertes, mais personne dans le guérites. Le gardien finit par comprendre que nous sommes LE camping-car qu’ils ont stoppé hier.
Il nous fait payer le droit d’entrée, 15 pesos/personne, et nous donne un reçu pour le contrôle à la descente.
Nous sommes le 2nd véhicule.
Nous attaquons la montée vers les 3 montagnes colorées par un escalier. Effet de l’altitude, la cinquantaine de marches est difficile, surtout pour Brigitte.
Elle décidera de ne pas aller plus loin, se satisfaisant du spectacle.
Bruno continue pour la suite.
Une belle marche jusque 4900 mètres d’altitude.
En haut, une dame, en habits locaux veille sur la sécurité des personnes, avec sa boite de secours.
Nous papotons des géants de pierre. Mais Bruno se connaissant, ne prend pas le risque d’y monter.
En redescendant, nous voyons ce village aux maisons décorées.
La barrière est cette fois fermée. Nous donnons notre reçu et tout se passe bien.
Comme à la montée, la descente se passe sans croiser de véhicule en sens inverse.
Nous roulons jusque notre prochain bivouac, Checacupe, terre Del Condor Pasa.
Un tour dans le village pour constater que l’église est fermée. Les dames assises sur l’escalier nous indiquent qu’elle sera ouverte demain à partir de 8h.
