Ce matin, nous montons à Santa Ifigenia.
Monter, c’est au sens physique du verbe. La rua Santa Ifigenia, nous l’avions descendue avec Trottinette lors de notre arrivée au bivouac. Mais la monter à pied est un bel effort physique et une bonne école de patience pour Brigitte devant marcher doucement.
C’était l’église de la communauté noire.
La porte placée à l’entrée du nartex protège des vents et évite que les bougies ne s’éteignent.
En sortant de Santa Ifigenia, nous descendons vers la Capila de Padre Faria. Malheureusement, elle est fermée.
Heureusement, un bus arrive. Il se dirige vers le centre ville. Nous sautons dedans. Ça nous évite de remonter toutes ces rues que nous venons de descendre.
Depuis la place Tiradentes, nous montons (un peu) à la Merces du haut. Malheureusement, elle est fermée elle aussi.
Nous descendons à Nossa Senhora do Carmo. Elle est ouverte, mais nous en avons assez vu, question baroque. Nous contemplons la ville, le théâtre.
Nous cherchons un restaurant pour manger. Malheureusement, il est 11h30, donc trop tôt.
Nous descendons finalement au bivouac.
En fin d’après-midi, nous allons faire un tour dans le quartier proche.
Sur de nombreuses maisons, il y a un écriteau indiquant son nom. Tous les noms commencent par « Republica ».
Ces « républiques » sont en réalité des foyers associatifs où logent les étudiants, Ouro Preto étant une grosse ville universitaire, en particulier pharmacie et École des Mines.