La ville s’appelait Vila Rica, à cause de la richesse liée à l’or. Elle a été rebaptisée Ouro Preto (= or noir) parce que les pépites d’or étaient couvertes d’oxyde de fer noir.
Après un peu d’attente, nous profitons du bus local, qui s’avère gratuit pour les étrangers sur présentation du passeport, et grimpons vers la place Tiradentes, place principale de la ville.
En son milieu, la statue de Tiradentes (dentiste ou plutôt arracheur de dents), supplicié le 10 mai 1789, sur cette place en tant que meneur de « l’Inconfedéncia », 1ere lutte pour l’indépendance du Brésil.
Il nous faut régler le problème de notre connexion internet.
Nous avons un forfait pré-payé Claro, mais leur système informatique est nul : impossible de savoir sur leur site où en est le forfait, impossible de recharger en ligne et quand on réussit à consulter notre compte financier, il prend en compte les versements, mais pas les consommations.
Mais c’est le seul fournisseur qui ait bien voulu nous vendre une carte SIM, car nous ne sommes pas brésiliens donc nous n’avons pas de CPF (comme le RUT au Chili).
Nous essayons de changer de fournisseur en achetant une carte Vivo dans une pharmacie (!). Mais il faut la paramétrer et la boutique Vivo ne peut rien pour nous : nous n’avons pas de CPF.
Le pharmacien très compréhensif nous rembourse la carte Vivo.
Nous achetons finalement une recharge Claro. Tant pis.
Nous y passerons la matinée.
Fatigués, nous nous posons dans un restaurant, celui de l’école des mines.
Puis nous visitons le musée de l’Inconfedéncia, sis dans l’ancien Hôtel de Ville.
Nous trouvons portes closes devant l’église Saint François d’Assise. Nous comprenons plus tard que nous sommes 10 minutes avant l’ouverture. Mais comme rien n’est écrit, nous passons notre chemin.
Sur le retour, nous pouvons visiter Notre-Dame de la Conception, parfait exemple du baroque rococo.
Nous retournons en ville le soir pour assister à la messe des touristes, ce qui nous permet de visiter l’église de Saint François d’Assise.
Nous nous imprégnons du charme de cette ville coloniale.
C’est trop…..comment se souvenir de tout, moi …impossible!!