Par iOverlander et Le Routard, nous savons que nous sommes arrêtés près d’un bijou : l’église de Carahuara de Carangas.
Dès 8h30, nous partons à la recherche de la personne qui est susceptible de nous ouvrir les portes. C’est vite trouvé. Le presbytère est ouvert et il y a un séminariste qui ne demande qu’à nous faire visiter.
Seul bémol pendant cette visite, il est interdit de prendre des photos, sauf celle du chœur.
Le porche met en appétit, sachant que cette église est surnommée « Chapelle Sixtine ».
Nous allons de surprise en surprise et ce que nous voyons confirme son surnom.
Par certains cotés, nous nous croyons dans les monastères de Roumanie
Vraiment dommage de ne pas pouvoir en faire profiter les autres, mais il s’agit d’une question de sécurité.
L’église a été construite par un français, Maximilien de Staremberg, au service de la couronne d’Espagne.
Revenus sur la place, nous en faisons le tour.
Puis nous allons voir les Chullpas, tours funéraires incas.
Visites terminées, nous prenons la route en direction de La Paz.
Nous nous arrêtons à Patacamaya, ville étape où nous pouvons enfin faire le plein de carburant, acheter une carte sim pour le téléphone, changer les pesos chiliens contre des bolivianos et faire quelques courses, le frigo étant vide depuis le passage de la frontière.
Anecdote pour la station service : il y a 2 pompes par type de carburant : diesel, gasoline (essence) et GNV (GPL). Chaque groupe a sa propre file. Pas question de resquiller.
Donc, nous prenons la queue de la plus longue file, celle des camions qui remplissent 400 – 800 litres. Après 1 heure de patience, c’est notre tour.
Toute la distribution est informatisée, il faut d’abord que le pompiste nous enregistre – nom, numéro d’immatriculation, pays d’origine (Argentine car ils ont le même système de plaques que nous!!!, il n’est prévu que les pays d’AMS), numéro de passeport (uniquement les chiffres). Comme il n’a jamais vu de véhicule français, il faut le guider. Et pour finir, ne pas oublier de cocher la case « Extranjeros » sinon il se fait virer … Du coup, au lieu de payer 3 Bol comme les citoyens locaux, on paye 9 Bol (=1,12€!l).
Ceci fait, plantage informatique de toute la station. Il faudra 3/4 d’heure pour rétablir la situation et recommencer l’enregistrement. Pendant ce temps, on fait le plein d’eau.
Nous quittons la station pour manger. 1/2 heure plus tard, nous voyons arriver 2 camions pour remplir les citernes de GNV. Donc bouclage de la station. Nous n’avons pas vu la fin du dépotage.
Nous pénétrons dans La Paz. Grand dépaysement. Des travaux sur le grand axe, des « mini-buses », bus à 9 places, partout, presque pas de voitures particulières. Bref, plein de bouchons. Et beaucoup d’attention car tout le monde veut passer au rouge …
Nous finissons par atteindre le parking de l’aéroport où nous bivouaquons.
Une copine pour Trottinette est déjà là. Immatriculée dans le Vermont (USA), c’est un couple portugais – anglaise qui a acheté le véhicule au Mexique. Nous lions conversation, ils viennent d’arriver et se posent les mêmes questions que nous pour la visite de La Paz.
Un peu plus tard, arrive une famille française avec 3 enfants, vivant au Sénégal. Re conversation et nous avons les informations pour demain.
Heureusement que vous n’êtes pas pressés, entre le passage de frontière et le plein d’essence, il faut être patient…