Avant de quitter notre spot, nous rendons visite au voisin qui, hier soir, nous avait si gentiment proposé de faire le plein d’eau chez lui. Nous lions conversation et apprenons qu’il possède lui aussi un «motorhome» et du coup est sensible à nos besoins.
Nous sommes vraiment touchés par ces attentions des locaux quant à notre mode de vie.
Et nous voilà partis en direction de la Bolivie. Encore un jour ou deux et nous quitterons le Chili.
La route devient désertique tandis que le fond de la vallée est couvert d’une verdure abondante, maraîchage en mode intensif sur de petites parcelles.
La route est sinueuse et grimpe rapidement. Nous passons de 0 à 3000 mètres en un peu moins d’une heure. Nous retrouvons l’usage des feuilles de coca à mâcher!
Pendant notre pause déjeuner, nous sommes rejoints par un couple suisse et discutons cette fois en anglais.
Nous nous donnons rendez-vous à Putre, à 3560 m, seul village avant le passage de la frontière, pour y passer la nuit et nous accommoder au changement d’altitude. La frontière est à 4500 m!!
Nous faisons quelques arrêts photos au long du parcours.
Copaquila et sa pukara, ruines d’une forteresse du 12ème siècle.
Arrêt suivant au Tambo de Zapahuira, ruine d’un ancien relais inca, destiné aux caravanes de lamas, datant du 13-14ème siècle. Il servait aussi de grenier pour entreposer les vivres.
La route est en travaux et nous comprenons soudain pourquoi les camions arrivent en face en tirs groupés. Nous nous arrêtons derrière une file de voitures, en attendant l’autorisation d’emprunter la voie unique. Ça peut durer 1/4 d’heure … Et cela plusieurs fois!
Nous arrivons à Putre sous la pluie et il fait froid. Nous renfilons pantalons et polaires!
Nous recevons les suisses, Marina et Peter, dans Trottinette pour parler de nos vies et de nos voyages. Le vrai café est apprécié!
Pourquoi les eaux sont-elles jaunes ?
Les paquets de chips qui gonflent, c’est économique pour lutter contre l’inflation.