Il fait 3°C Au lever. Une bonne couette et un peu de chauffage ne nous l’avait pas fait sentir!!
Il a plu cette nuit et le vent a forci par moment. Nous avons bien dormi.
Ce matin, direction Puerto Natales à 100 kilomètres.
Capitale de La Ultimatuma Esperanza, du nom donné au temps où la région était très isolée, Puerto Natales est située au bord d’un fjord et des derniers « soubresauts » des Andes. Elle est la porte d’entrée du Parque national Torres del Paine que nous voulons visiter.
Nous nous étonnons de voir les sommets des montagnes bien enneigés et même de la neige autour de nous, en approchant de Puerto Natales.😱
Nous faisons les pleins d’eau, de carburant et de pain, car il n’y a rien dans le Parque, à part des restaurants donnés pour chers. Nous allons y rester 3 nuits.
A la station service, nous retrouvons un camping-car qui avait passé quelques nuits avec nous à Ushuaïa et au parc de la Tierra del Fuego. Ils vont aussi au parc voisin.
Bruno est content de pouvoir discuter avec eux. Cela lui remonte le moral qu’il avait un peu bas depuis que nous avions quitté Ushuaïa !!
Nous allons en ville à l’office du parc pour nous renseigner sur les différents endroits où camper, sur les balades et sur la réservation d’une sortie en catamaran pour rejoindre le Glacier Grey.
Nous sommes gentiment accueillis par une guide parlant anglais.
Nous obtenons toutes les réponses à nos questions et avons même la possibilité de payer nos droits d’entrée sur le site internet du parc. Pour le bateau, ce sera dans le parc.
Nous y rencontrons un couple canadien et discutons de nos voyages en français et un jeune couple de l’école des Mines de Douai, en échange à Santiago pour 6 mois.
Nous déjeunons au bord du fjord.
Nous voilà partis vers le Parque, situé à 150 kilomètres de là dont 60 d’une piste très abîmée et boueuse. Trottinette est méconnaissable, elle est repeinte.
Arrivés au centre des visiteurs, nous tombons sur Mélissa, la jeune Colombienne rencontrée à Rio Grande, toujours à vélo avec un parcours en bus à certains endroits à cause du vent!
Nous filons jusqu’à l’hôtel Grey, pour faire notre réservation de bateau pour demain, car les deux prochains jours sont annoncés beaux par la météo!
Puis nous nous posons sur un parking et allons nous balader tranquillement dans le parc.
De retour au camping-car, nous entendons parler français auprès d’une voiture bien chargée.
Des belges en visite auprès d’une famille d’expatriés à Santiago. Ils sont très curieux de notre Trottinette et nous lions conversation. Peut-être les reverrons nous demain?
Nous bivouaquons sur le parking.
Oh que oui ce vent est habituel ici !
C’est vrai qu’on était en manque de rencontre. Ça fait du bien au moral même si ce sont sur des temps très court.
On n’a pas la vocation d’Ermite.
Ce vent est-il habituel dans la région ? Vous (et ceux que vous croisez) avez l’air d’en souffrir beaucoup.
Bonheur de rencontrer des gens avec qui discuter, ça faisait longtemps !