Il fait beau soleil!
Nous rentrons à Puerto Arenas pour y trouver des pesos chiliens!
Nous avons lu qu’il était possible de faire du change dans la zone franche installée aux abords de la ville.
On se croirait aux magasins d’usines de Saint Julien près de Troyes.
Bingo! Bruno trouve une banque ouverte et revient avec un paquet de pesos.
Nous voilà tranquillisés, car nous pourrons payer en « effectivo» (cash). Ici les paiements en cartes se font souvent avec des frais bancaires ajoutés directement au montant à payer.
Nous abandonnons l’idée de visiter la ville toujours aussi vide et après le déjeuner, nous reprenons la route en direction de Puerto Natales à 200 kilomètres.
Le vent souffle toujours mais il fait beau.
La lecture du Routard nous incite à faire un détour vers le petit village de Rio Verde.
Nous roulons sur une belle piste. On s’imagine en Irlande tant les paysages sont vallonnés et verts en longeant le détroit.
Rio Verde nous apparaît joli mais là aussi désert. Pas âmes qui vivent. Nous nous promenons dans les rues et profitons de faire le plein d’eau auprès de l’école.
Reprenant notre route, nous apercevons un peu plus loin une manifestation avec chapiteaux autour d’un stade et beaucoup de voitures garées au même endroit.
Nous questionnons un garde qui nous indique que c’est la fête de Rio Verde.
Voilà pourquoi le village était désert!!
Nous continuons notre chemin et allons bivouaquer, après avoir retrouvé la route nationale, au bord d’une rivière à l’abri d’une maison abandonnée.
Eh non! on a hésité mais pas ! Trop froid trop de vent. Par 25°C on y serait sûrement allé par curiosité. Les toits sont en tôle comme très souvent ici.
Décidément vous avez le don de tomber sur des festivités locales ! Vous n’avez pas participé à celle du Rio Verde ?
En quoi sont faits ces toits rouges ?