Nous avons passé une bonne nuit.
Il fait 3°C ce matin.
Levés tôt, nous partons vers la frontière en espérant profiter de l’accalmie du matin (pour le vent).
Nous allons quitter ces paysages enchanteurs pour entamer notre poursuite du périple vers le Nord. Un petit pincement au cœur.
Nous avons suivi les consignes : pas de fruits, légumes, viande ni charcuterie pour passer au Chili. Notre frigidaire n’a jamais été aussi vide.
Le vent est toujours puissant et Bruno se cale derrière un camion pour profiter de son aspiration et de la protection du vent.
Celui-ci finit par s’arrêter sur le bas côté et nous perdons ce bénéfice. Nous pensons qu’il en avait marre de nous traîner derrière lui, car il est reparti peu après. Qu’à cela ne tienne, Bruno se fait doubler par un autre camion et refait de même. Trottinette suit sagement et rapidement le nouveau venu.
Nous arrivons à San Sebastian, poste frontière argentin. Les formalités se font rapidement.
A la frontière du Chili par contre il y a pléthore de camions et de voitures qui se sont accumulés avant l’ouverture des bureaux. Dur dur d’attendre au froid et au vent glacial.
Les formalités se font tout aussi rapidement et nous passons sans même être visités !! Quel fut notre étonnement !!
Quelques kilomètres plus loin, nous faisons pause pour une collation et un peu de repos pour le chauffeur.
Nous arrivons sans encombre vers 13h pour prendre la file d’attente pour le ferry qui traverse le détroit de Magellan.
Chouette le bac est à quai et déverse son flot de voitures et camions et 2 camping-cars.
Mais la mer a apporté beaucoup de galets sur la rampe d’accès. Il faudra attendre 1/2 heure que la rampe soit dégagée pour pouvoir embarquer.
Nos embarquons pour 1/2 h de trajet à travers le détroit de Magellan. Juste le temps de déjeuner dans le camping-car !
Et nous voilà en terre Chilienne, pour un moment cette fois.
Nous nous dirigeons vers Punta Arenas, toujours avec le vent de face.
San Gregorio est une estancia fondée en 1876, aujourd’hui abandonnée.
Nous établissons notre bivouac sur le parking d’une petite station service, protégés par une cabane. Nous sommes à 50 km de Punta Arenas.
Nous y trouvons des empanadas qui feront notre repas du soir.
Et dire qu’ ici,on se plaint du mistral !!!
Martine